Nice et alentours




Nice: ville du sud-est de la France, préfecture des Alpes-Maritimes et seconde ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Située à l'extrémité sud-est de la France, à 30 kilomètres de la frontière italienne, établie sur les bords de la mer Méditerranée, le long de la baie des Anges et à l'embouchure du Paillon. Avec 346 900 habitants (2005), elle est la cinquième commune de France en terme de population (après Paris, Marseille, Lyon et Toulouse). Son agglomération est également la cinquième de France et regroupe 888 784 habitants (2004). Elle est située au cœur d'une aire urbaine de 973 231 habitants (2008). Située entre mer et montagnes, Nice bénéficie du tourisme et le commerce occupe une place importante dans l'activité économique de la ville. Elle possède la deuxième capacité hôtelière du pays et accueille chaque année 4 millions de touristes. Elle dispose également du troisième aéroport de France et de deux palais des congrès. La ville possède aussi une université et plusieurs quartiers d'affaires. Elle possède ainsi plusieurs musées, un théâtre national, un opéra, une bibliothèque, un conservatoire national et des salles de concert.

Capitale historique du comté de Nice, elle a longtemps appartenu à la Provence, puis à la maison de Savoie et au royaume de Piémont-Sardaigne, avant de devenir française en 1860. Ses habitants s'appellent les Niçois(es).
La devise de la ville est « Nicaea fidelissima » (Nice la Très Fidèle).

Il existe plusieurs hypothèses concernant l'origine du nom de la ville. Certains font remonter le nom de « Nikaïa » à un toponyme étrusco-italique. L'autre hypothèse privilégie l'idée d'une origine grecque. Le nom de « Nikaïa » est en effet très courant dans le monde grec. Il signifie « la Victorieuse ». Le nom se transforme ensuite en Nicaea en latin. La ville s'appelle aujourd'hui Nice en français, Nizza en italien et Nissa en nissart, la langue niçoise.

Les armoiries de Nice apparaissent pour la première fois dans une copie des Statuts d'Amédée VIII, sans doute réalisée peu de temps après leur promulgation en 1430. Le pays niçois est alors symbolisé par un aigle rouge sur fond blanc, posé sur trois monts, ce que l'on peut décrire en langage héraldique comme des armes « d'argent à une aigle de gueule posée sur trois coupeaux ». Les armoiries ne subissent ensuite que des modifications mineures : l'aigle devient de plus en plus stylisé, il reçoit une couronne comtale, qui symbolise sa domination sur le comté de Nice, et il prend appui sur trois monts désormais bordés par une mer stylisée. Les armes de la ville de Nice peuvent alors être décrites comme « d'argent à l'aigle de gueules, le vol abaissé, posée sur trois couronnes de sable, mouvants d'une mer d'azur ».
La présence de l'aigle, emblème impérial, montre que ces armoiries sont liées au pouvoir savoyard. Les comtes puis les ducs de Savoie justifient en effet leur domination sur le pays niçois en se réclamant de leur titre de vicaire impérial. L'aigle dominant les trois collines est donc une illustration et une légitimation des Savoie, qui établissent leur domination sur le pays niçois. L'association du blanc et du rouge (argent et gueules) est une reprise des émaux héraldiques de la croix de Savoie. Les trois monts symbolisent un honneur territorial, sans souci de réalisme géographique. Par leur structure emblématique, les armoiries de Nice constituent donc un signe d'allégeance et de fidélité à la maison de Savoie.

L'architecture de la ville souligne l'évolution de son histoire. La vieille-ville est caractéristique de l'urbanisme d'une ville fortifiée italienne à l'époque moderne. Les rues sont très étroites et tortueuses, les immeubles sont recouverts d'enduits de couleurs chaudes (ocre ou rouge). Les nombreuses églises sont de style baroque. Les quartiers construits à la fin de l'époque moderne et au début du XIXe siècle reflètent l'influence de l'urbanisme turinois d'alors : les rues sont plus larges et rectilignes, les immeubles sont colorés.
Les quartiers construits après l'annexion à la France en 1860 sont quant à eux d'un style beaucoup plus austère et haussmannien : les rues sont larges et rectilignes, mais la pierre apparente remplace les façades colorées. Ces quartiers sont d'un aspect beaucoup plus « français » que les autres, qui demeurent esthétiquement très « italiens ». La ville compte par ailleurs de nombreux immeubles construits à la Belle Époque et dans les années 1930. Une particularité niçoise est le grand nombre de bâtiments et d'immeubles qualifiés de « palais » : ils sont de toutes époques et de qualité toute aussi variée.

La promenade des Anglais constitue certainement l'avenue la plus connue de la ville. Nice a conservé par ailleurs peu de traces de son passé militaire, hormis le fort du mont Alban. Elle a gardé, en revanche, un certain nombre de bâtiments intéressants datant de l'époque moderne, comme le Palais communal de Nice, le Palais du Sénat de Nice, ou le Palais de la Préfecture de Nice, qui accueillait autrefois les souverains de Savoie lors de leur séjour à Nice.

Nice possède un nombre important de places. Beaucoup sont situées dans la vieille-ville, comme la place Saint-François, la place Garibaldi ou le cours Saleya. La place du Palais de Justice, ancienne place Saint-Dominique, et la place de la Préfecture, créée au XIXe siècle, sont également situées dans la vieille-ville. La majorité des autres places de la ville ont été dessinées au XIXe siècle et sont situées en bordure ou hors du Vieux-Nice. C'est le cas de la place Charles-Albert et de la place Masséna ou de la place de la Croix de Marbre. La place Arson, entre la rue Caïs de Pierlas et la rue Arson, constitue depuis la fin du XIXe siècle un lieu privilégié pour le jeu de boules.
Plusieurs monuments et statues commémorent des évènements ou des personnages liés à l'histoire de la ville, comme la Croix de Marbre, la colonne du pape, ou le monument des Serruriers. La ville possède aussi un certain nombre de statues. Les plus connues sont la statue de Charles-Félix, la statue de Masséna et la statue de Garibaldi. On peut citer aussi le monument à la reine Victoria, le monument aux morts de Rauba-Capeù, et le monument du Centenaire.

 

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